jeudi 17 avril 2008
Après une analyse plus approfondie de certains projets, nous remarquons une incohérence
entre les intentions et les réalisations issues du plan de 1985. Voici quelques réflexions critiques:
> Volonté dirigiste du Plan Général de 1985
- Méthodologie de distribution minutieuse pour chaque terrain intéressé.
- Géométrie figée du réseau de transport, du bâti et du tissu urbain.
- Normalisation et homogénéisation de la périphérie de la ville.
- Planification à grande échelle
- Absence de souplesse
- Pas de prise en compte des contextes spécifiques, on ne différencie pas les sites.
- Pas de prise en compte du rapport au sol ; aucunes coupes dans les documents concernants les projets urbains – réflexion exclusivement en Plan (tissu urbain à forte géométrie)
- Application systématique d'une même typologie de bâti sur l'ensemble de la banlieue (Grands axes, places rondes, boulevards rayonnants...)
- Monofonctionnalité, peu de mixité
- îlots fermés, peu de porosité avec la rue, (grilles, codes, gardiens...éléments caractéristiques de la résidentialisation).
> Discours technique qui favorise une logique sectorielle.
Le PLAN de 1995
La nouvelle équipe municipale critique celle de 1985 pour avoir trop peu intégrée de surfaces urbanisantes et pour avoir SOUS-EVALUÉ la croissance en causant un déficit d'équipements publics.
Les réalisations ne présentent pas de réels changements par rapport au Plan Général précèdent.
AUJOURD'HUI L'APPROCHE COMMENCE A CHANGER!
Volonté de LIAISON : recoudre – réhabiliter – réintroduire – interaction - porosité ( Avant : Extension - limites définies - pas de liaison - construction ex novo – juxtaposition - étanchéité)
Le contexte global évolue : culture du paysage différente, réflexions mondiale sur développement durable, entrée dans l'Europe... par conséquent: Evolution de la démarche, changement de positionnement On est plus dans une logique de FRAGMENTATION, de ZONAGE et de JUXTAPOSITION mais dans une volonté de LIAISON, de connexion (communication, zones d'échanges) et de STRATIFICATION.
entre les intentions et les réalisations issues du plan de 1985. Voici quelques réflexions critiques:
> Volonté dirigiste du Plan Général de 1985
- Méthodologie de distribution minutieuse pour chaque terrain intéressé.
- Géométrie figée du réseau de transport, du bâti et du tissu urbain.
- Normalisation et homogénéisation de la périphérie de la ville.
- Planification à grande échelle
- Absence de souplesse
- Pas de prise en compte des contextes spécifiques, on ne différencie pas les sites.
- Pas de prise en compte du rapport au sol ; aucunes coupes dans les documents concernants les projets urbains – réflexion exclusivement en Plan (tissu urbain à forte géométrie)
- Application systématique d'une même typologie de bâti sur l'ensemble de la banlieue (Grands axes, places rondes, boulevards rayonnants...)
- Monofonctionnalité, peu de mixité
- îlots fermés, peu de porosité avec la rue, (grilles, codes, gardiens...éléments caractéristiques de la résidentialisation).
> Discours technique qui favorise une logique sectorielle.
Le PLAN de 1995
La nouvelle équipe municipale critique celle de 1985 pour avoir trop peu intégrée de surfaces urbanisantes et pour avoir SOUS-EVALUÉ la croissance en causant un déficit d'équipements publics.
Les réalisations ne présentent pas de réels changements par rapport au Plan Général précèdent.
AUJOURD'HUI L'APPROCHE COMMENCE A CHANGER!
Volonté de LIAISON : recoudre – réhabiliter – réintroduire – interaction - porosité ( Avant : Extension - limites définies - pas de liaison - construction ex novo – juxtaposition - étanchéité)
Le contexte global évolue : culture du paysage différente, réflexions mondiale sur développement durable, entrée dans l'Europe... par conséquent: Evolution de la démarche, changement de positionnement On est plus dans une logique de FRAGMENTATION, de ZONAGE et de JUXTAPOSITION mais dans une volonté de LIAISON, de connexion (communication, zones d'échanges) et de STRATIFICATION.
RECHERCHES ET ANALYSES
ANALYSE DE L'ÉVOLUTION DES PROJETS URBAINS DES 30 DERNIÈRES ANNÉES DANS LA VILLE DE MADRID.
Cette carte représente la synthèse de notre recherche sur les projets urbains récents à Madrid.
On a choisi les plus significatifs et on les a regroupés sous 3 types:
1 EXTENSIONS RESIDENTIELLES
2 OPÉRATIONS DE REFORME URBAINE
3 PARCS URBAINS
La carte montre bien l'importance de l'emprise au sol des dernières interventions résidentielles (en jaune) en périphérie de la ville. Il s'agit de projets réalisés extrêmement rapidement (4/5 ans) sur des terrains complètement vierges.
La plupart des informations recueillies sont extraites d'un ouvrage édité par la Ville de Madrid:
Référence: GUÌA DEL URBANISMO DE MADRID, S. XX, José Javier Bataller Enguix, Ramón López de Lucio, Darío Rivera Blasco... [et al.], 2004, ed. Area de Gobierno de Urbanismo, Vivienda e Infraestructuras
Les intentions de la Municipalité de Madrid lors de la conception du Plan de 1985 sont les suivantes:
> Récupération sociale de la ville comme lieu de collectivité en faveur de certains intérêts populaires majoritaires.
- Lutte contre la ségrégation sociale
- Protection du patrimoine bâti
- Maintenir l'emploi industriel de la commune
- Freiner la tertiairisation du centre ville et limiter l'accès à l'automobile dans le centre.
- Défendre les espaces ouverts qui restent dans la commune
- Améliorer la qualité environnementale des espaces urbains
- Rééquiper la ville de nouveaux équipements publics
- Réduire la rénovation massive du bâti dans les zones consolidées.
> Entreprendre une réforme de toute l'organisation de la politique de l'intérieure pour la gestion urbanistique et l'organisation des interventions publiques.
- Ces nouvelles extensions sont inspirées de Lisbonne, Stockholm, Montpellier, Santiago de Compostela.
> Réaction aux grands ensembles et aux espaces crées par le Mouvement Moderne (Bâtiments plantés au milieu d'espaces verts qui produisent des périphéries difficiles à gérer et dont on connaît les méfaits.) « Nuevos Ensanches »
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